mercredi 23 avril 2008

Ethique de la nuit

En moi tes pas résonnent
Je t'appellerai mémoire
Ivresse ou nombre
Je te ferai le don d'un lys
Et du printemps tardif

Je t'appellerai aube
Roue des intenses forêts
Moi qui n'ai jamais vécu
Que de nuit perpétuelle
Moi qui ne fus que doute.

Tu es du temps qui s'accumule
Ma terre simple
Mon livre d'avant la vie
La grande leçon du crépuscule
Ma rive mon château dormant.

Nous voilà pris dans la chaîne des images
Avec ruptures et détours approches atteintes
Les yeux tournés vers d'étranges lumières
En moi tes pas résonnent devancent les mots
L'ombre est en feu........... chair contre chair
La nuit s'écroule.

L. RAY

2 commentaires:

Anonyme a dit…

En passant chez Elisanne, je découvre votre monde, empli d'images et de mots magnifiques!
Lionel Ray est un poète que j'aime beaucoup , tout comme vous il me semble, j'aime l'espèce d'urgence et de force qui se dégage de ses mots.
Je reviendrai

Anonyme a dit…

Bonjour Mathilde, je suis passée déposer quelques mots chez vous;
Ravie également de partager ce même goût pour la poésie de Lionel Ray.
A bientôt