dimanche 4 mai 2008

Conversation

C'est l'infime qui crée l'agitation et le risque de se perdre, et les mots hésitent entre deux univers , eux si abstraits qu'ils ne sont que rayons, roues, éclairs et cabrioles enchaînées, comme au firmament les rotations des astres, mais en raccourci, avec en plus le risque de perdition, de désagrégation, à tout le moins d'anamorphose, comme si les mots étaient le souffle de cette palpitation d'ici-bas lorgnant lointainement le ciel dont ils dépendraient, tel l'original au miroir d'une image, peut-on n'être qu'entre ciel et terre, rien que cette tension des grands soirs au pôle, oeil qui se purifie à la glace , transparent à la vision offerte qui se déprend de l'impalpable; chaque être porte en soi le naufrage...

2 commentaires:

Jean a dit…

Quelle belle photo une fois de plus !


" C'est l'infime qui crée l'agitation et le risque de se perdre, ..."

" ...oeil qui se purifie à la glace , transparent à la vision offerte qui se déprend de l'impalpable; chaque être porte en soi le SAUVETAGE ..."...

Oui , l'infime , le moindre détail crée l'agitation .
L'oeil se purifie dans la solitude de la glace polaire .

Anonyme a dit…

Merci Jean , l'infime ou la particule d'un rêve inachevé qui crèe la poésie.
A bientôt.