samedi 10 mai 2008

Reposez-vous, mangeurs de choses,
Ou prenez-moi par une main qui dévore.
Au fond du jeu qui me suppose,
Se font, se défont les tissus du corps.

Reposez-moi, mangeurs de choses,
Entre les doigts défaits de la main bleue
Qui file, autour de la nuit qui m'expose
Ses ongles, larmes sèchées d'anges creux.

J'ai mémoire encore de poutrelles,
Au -dessus du lac qui saborde
Ses propres surfaces sous les ailes;
Et puis les gestes prêtés à l'ordre

Et les gestes d'intervention
D'une muraille plantée de coudes
Qui ne jure l'absolution
Que pour cette partie de ciel pur.(1)
***
Pensées d'ailleurs
D'une barque qui se meurt
Derrière une mémoire vacillante
Qui, sans jamais se retenir
Tourne autour d'un soupir de couleurs.
***
Saveur d'homme / JP. Duprey

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Nous attisons le ciel
pour un peu de clarté imaginaire
Et sans manière d'un revers
de lune acidulée :)
Pensées

Anonyme a dit…

Le ciel et ses multiples éphémères !
:)